
Etudes et travail, quel équilibre pour conserver les allocations familiales ?
Beaucoup de jeunes aiment gagner un peu plus de sous pendant leurs études. Mais quelles conséquences pour vos allocations familiales ? Jusqu’au 31 août de l’année de son 18ème anniversaire, vous conservez le droit inconditionnel de percevoir vos allocations familiales. Avant cette date, une activité lucrative n’a donc aucune influence sur les allocations familiales.
Par après, et ce jusqu’à son 25ème anniversaire, les jeunes peuvent travailler et recevoir les allocations familiales sous certaines conditions. Ces conditions dépendent du type d’enseignement que les jeunes suivent.
Nouveau à partir du 1er janvier 2023 : Bonne nouvelle pour les contrats d’étudiants ! Le nombre d'heures de travail qui ne fait pas obstacle à l’octroi des allocations familiales passe de 475 à 600 heures par année civile et ceci jusque fin 2024.

Avez-vous droit aux allocations familiales lorsque votre enfant travaille ?
Pour le jeune né avant le 1 janvier 2001 :
Qui suit les cours dans l’enseignement à temps plein, le droit aux allocations familiales est maintenu dans les situations suivantes :
- Pendant l’année scolaire ou académique, l’étudiant peut travailler au maximum 240 heures par trimestre (janvier à mars, avril à juin et octobre à décembre). S’il travaille plus de 240 heures pendant un trimestre, il perdra le droit aux allocations familiales pour ce trimestre entier.
A partir de 2020, le gouvernement fédéral a décidé de ne plus tenir compte des contrats d’étudiants dans la limite du contingent des 475 heures par année civile. En 2023 et 2024, le nombre d’heures passe de 475 à 600 heures par an.
Pendant le troisième trimestre durant les vacances d’été (juillet, août et septembre), l’étudiant qui reprend les cours l’année suivante peut travailler sans limite d’heures ni de rémunération.
- Si le jeune perçoit une allocation sociale pour cause de maladie, invalidité, accident de travail, maladie professionnelle, qui provient d’une activité autorisée (= une occupation qui respecte les limites exprimées en nombre d’heures ou de rémunérations). Par contre, le bénéfice d’allocations d’attente ou de chômage constitue d’office un obstacle SAUF le chômage temporaire qui découle d’une activité autorisée.
- Si le jeune est indépendant et n’est pas redevable de cotisations sociales ou s’il ne verse qu’une cotisation provisoire sur un revenu forfaitaire au début de l’activité.
- Si le jeune est indépendant et redevable de cotisations et déclare ne pas travailler plus de 240 heures par trimestre.
Qui est en formation de chef d’entreprise, le droit aux allocations familiales est maintenu dans les situations suivantes :
- Si les revenus du stage de formation (en ne tenant pas compte du chômage temporaire découlant d’une activité autorisée) ne dépassent pas le montant maximum autorisé d’un montant de 759,28€ brut par mois.
- S’il travaille jusqu’à 240 heures par trimestre (hors contrat étudiant) en dehors du stage.
Qui suit un enseignement à temps partiel ou est sous contrat en alternance, le droit aux allocations familiales est maintenu dans les situations suivantes :
- Si les revenus de ses activités (en dehors des contrats d’étudiant) et de ses prestations sociales (en dehors du chômage temporaire découlant d’une activité autorisée) ne dépassent pas le montant maximum autorisé d’un montant de 759,28€ brut par mois.
Pour le jeune né à partir du 1er janvier 2001 (qui n’est plus en droit inconditionnel) :
Le droit aux allocations familiales est maintenu dans les situations suivantes :
- S’il travaille jusqu’à 240 heures par trimestre (les heures sous statut d’étudiant, d’indépendant sans cotisation et celles accomplies pour une formation en alternance ne sont pas prises en compte). Une activité d’indépendant à titre principal constitue d’office un obstacle.
- Si le jeune perçoit une allocation sociale pour cause de maladie, invalidité, accident de travail, maladie professionnelle, qui provient d’une activité autorisée (= une occupation qui respecte les limites exprimées en nombre d’heures ou de rémunérations). Par contre, le bénéfice d’allocations d’attente, de chômage ou d’interruption de carrière constitue d’office un obstacle SAUF le chômage temporaire qui découle d’une activité autorisée.
- S’il est engagé dans une formation de chef d’entreprise ou de coordination et d’encadrement et que les revenus ne dépassent pas le montant maximum autorisé d’un montant de 759,28€ brut par mois en ne tenant pas compte du pécule de vacance.
Comment cela se passe-t-il lorsque votre enfant est atteint d’une affection ?
Un emploi a-t-il une influence sur le supplément attribué aux enfants moins valides?
Jetez un œil à notre page « Enfant atteint d’une affection » pour obtenir toutes les réponses à vos questions.
Et si votre enfant est inscrit comme demandeur d’emploi ?
Sous certaines conditions, vous avez droit aux allocations familiales pendant la période d’inscription comme demandeur d’emploi. Jetez un œil à notre rubrique «Après les études – demandeur d’emploi».